La planète est recouverte d’eau à 71% : au total, il existe 361 millions de kilomètres carrés d’étendue bleue, pour un volume de 1 370 × 106 kilomètres cubes. Et si ces chiffres ne sont pas déjà assez vertigineux, il faut leur ajouter la profondeur moyenne de l’espace marin, qui dépasse 3 800 mètres (en comparaison, l’altitude moyenne de la surface terrestre est d’à peine 800 mètres, nous apprend l’encyclopédie Universalis).
Depuis la nuit des temps, la grande bleue fascine et effraie, car son immensité lui confère un mystère sans pareille. L’homme est encore loin d’avoir découvert tous les secrets de ses profondeurs.
A ce titre, de nombreuses légendes sur le contenu des océans de la planète ont vu le jour au fil des siècles : on a longtemps parlé d’une cité engloutie, de monstres terrifiants, de navires fantômes…
L’étude de ces mystères est devenue un métier : l’océanographie. Et tous les jours, les scientifiques réalisent de nouvelles découvertes surprenantes sur ces vastes étendues d’eau et leurs profondeurs.
Créatures des abysses : des espèces troublantes
En mai dernier, un groupe de chercheurs a ainsi filmé une étrange « route » de briques jaunes au fin fond du Pacifique. Et plus récemment encore, c’est une ligne de trous sculptée dans le sable, découverte sur le plancher de l’océan Atlantique, qui fascine les scientifiques du monde entier.
« On dit que nous ne connaissons que 20 % des formes de vie des océans », raconte Futura Sciences. Parmi elles, les scientifiques ont réussi à identifier au fil des années plusieurs créatures abyssales, évoluant à plus de 5000 mètres de profondeur. Leur apparence est souvent aussi surprenante qu’effrayante, et leurs noms, tout aussi troublants : diable noir, requin à gros bec, poisson-boîte… Surtout, ces espèces-là sont souvent très dangereuses.
Que se passe-t-il vraiment au fond de nos océans ? Dans notre diaporama, découvrez 7 histoires effrayantes sur les abysses.
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Le navire des morts, à Dieppe
En Normandie, une légende populaire raconte qu’un bruit terrible se fait entendre à la pointe de la jetée de Dieppe dans la nuit du 1er au 2 novembre. Elle correspond aux plaintes et aux râles des morts en mer.
A la Toussaint, certains racontent aussi qu’il est coutumier d’apercevoir, au large, des navires qui ont péri jadis. Ils transportent, eux aussi, leurs morts naufragés.
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Chris Lemons, l’homme qui est resté piégé au fond de l’Océan
En 2012, Chris Lemons, un plongeur professionnel de 32 ans, qui a l’habitude de travailler des heures durant à plusieurs centaines de mètres de profondeur, effectue une mission en pleine mer du Nord. Soudain, une panne sur son navire entraîne la coupure totale de son oxygène. Chris se trouve alors à 90 mètres sous la surface de l’eau. Il est plongé dans le noir, avec seulement 5 minutes d’oxygène à disposition.
Ce n’est que 40 minutes plus tard qu’une équipe parviendra à l’extirper des fonds marins. Aujourd’hui encore, sa survie est considérée comme un « miracle » par beaucoup.
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La disparition des quatre sous-marins
En janvier 1968, en pleine guerre froide, quatre sous-marins vont disparaitre dans les profondeurs de la Méditerranée en l’espace de quelques jours :
Le USS Scorpion (Américain), l’INS Dakar (Britannique), le Minerve (Français), le K129 (Soviétique). La disparition de ce dernier a même donné naissance à un projet secret de la CIA, le projet Azorian, visant à retrouver l’épave pour en déterrer les secrets…
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Le retour du Mary Celeste
Le célèbre bateau fantôme n’a jamais livré ses mystères. Le 4 décembre 1872, le navire est découvert, voguant au large des Açores. Il avait largué les amarres à New York, un mois plus tôt. Plus personne ne se trouve à bord. Sa cale est partiellement inondée, mais le bateau est en état de naviguer.
Aucun membre de son équipage et aucun passager ne sera jamais retrouvé ; et les autorités ne parviendront à aucune conclusion probante concernant leur sort.
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