Pyrénées-Orientales : le mystère de la femme retrouvée dans le coffre de sa voituregetty
Adeline Leroy, 30 ans, est morte à l'hôpital de Perpignan quelques jours après avoir été extraite du coffre d'une voiture, où elle se trouvait en état d'hyperthermie. Interrogées par BFMTV, sa mère et sa sœur accusent son compagnon de violences conjugales, mais lui nie fermement. Que s'est-il passé ce 15 septembre ?
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Elle a passé des heures dans le coffre d’une voiture. Une jeune femme de 30 ans est morte le 25 septembre dans les Pyrénées-Orientales après être restée dans le coma durant plusieurs jours. Peu de temps auparavant, le 15 septembre, Adeline Leroy avait été emmenée aux urgences de Perpignan en état d’hyperthermie, après avoir passé plusieurs heures dans le coffre d’une voiture garée en plein soleil. Comme l’explique BFMTV, son compagnon – qui a lui-même prévenu les pompiers – précise alors qu’elle a fait un malaise dans la voiture, mais des zones d'ombre subsistent.

Mort d'Adeline Leroy : son compagnon sous le statut de témoin assisté

Depuis, enquêteurs et magistrats instructeurs cherchent à comprendre ce qu’il s’est réellement passé dans ce véhicule, car ils soupçonnent Adeline Leroy d'avoir passé de longues heures dans le coffre. En effet, selon la chaîne d’information, des coussins et une couette ont été découverts dans l’habitacle étroit. L’homme de 37 ans a été placé en garde à vue puis relâché sous le statut de témoin assisté. Interrogée par BFMTV, l’avocat de la famille de la victime explique que « le magistrat instructeur a ses raisons d’avoir placé cet homme – présumé innocent – sous le statut de témoin assisté, mais ce statut intermédiaire a du mal à passer auprès de la famille ». 

Selon Me Julien Audier-Soria, la mère et la sœur d’Adeline Leroy « ont perdu un être cher et un sentiment d’injustice vient s’ajouter à la peine ». La jeune femme a-t-elle fait un malaise dans la voiture, comme l’explique son conjoint ? A-t-elle été enfermée dans le coffre, comme le pensent ses proches ? Si oui, y était-elle contre sa volonté ? Pour ces derniers, la victime avait changé de comportement depuis le début de sa relation avec le trentenaire…   

Mort d'Adeline Leroy : « Je n’ai jamais tapé ma femme »

Interrogée par BFMTV, la sœur d’Adeline Leroy affirme que cette dernière a changé de comportement lorsqu’elle s’est mise en couple : « On était tout le temps ensemble, avec ma sœur et des copines. Mais quand elle l’a rencontré, toutes nos sorties étaient finies, elle ne voyait plus que lui. Il nous a éloigné d’elle, il lui disait qu’on ne l’aimait pas qu’il n’y avait que lui ». La mère de la victime, de son côté, explique : « Quand on allait chez eux, on ne pouvait rien dire. Elle nous disait qu’il la tapait, qu’elle n’avait le droit de parler à personne ». 

Interrogé par Le Berry, le compagnon d’Adeline Leroy dément ces accusations, affirmant : « Je n’ai jamais tapé ma femme, je ne l’ai jamais touchée, c’était l’amour de ma vie ». Alors que faisait la jeune femme dans le coffre ? Ses proches pensent avoir une explication…   

Mort d'Adeline Leroy : que s'est-il passé le 15 septembre ?

Adeline Leroy avait-elle l’habitude de passer de longues heures dans le coffre ? C’est en tout cas ce qu’affirme la mère de la jeune femme à BFMTV. « Elle m’a déjà dit qu’elle attendait longtemps dans la voiture. Lui-même m’a dit un jour au téléphone que ma fille aimait aller dans le coffre. Il m’a expliqué : ‘Quand je vais au travail, elle s’y installe, je lui baisse les sièges de la plage arrière, j’ouvre les fenêtres et elle m’attend’ ». Est-ce ce qu’il s’est passé le 15 septembre ?

Auprès du Berry, le trentenaire confirme que sa compagne passait de nombreuses heures dans la voiture, mais précise qu’elle était « très possessive » et que c’est pour cette raison qu’elle l’y attendait. « Je ne sais pas pourquoi elle n’est pas sortie ce jour-là, la voiture n’était pas fermée, elle pouvait sortir », ajoute-t-il au quotidien local. Pour la mère et la sœur de la victime, le scénario est quelque peu différent. Ce jour-là, « comme d’habitude », elle serait montée dans le coffre mais « ils se sont disputés et il n’a rien ouvert ». Qui dit vrai ? C’est ce que l’enquête doit encore déterminer. 

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