
- Affaire Dupont de Ligonnès : bientôt le dénouement ?
- Xavier Dupont de Ligonnès à San Francisco : le témoignage qui peut tout changer
- Xavier Dupont de Ligonnès à San Francisco : l’avis de son meilleur ami sur cette piste
Le 15 avril 2011, Xavier Dupont de Ligonnès, 50 ans, disparaissait sur une route du Var après avoir traversé la France entière incognito. L’homme est depuis suspecté d’avoir massacré sa famille entière quelques jours plus tôt, dans le pavillon familial de Nantes, où les corps d’Agnès Dupont de Ligonnès et de ses quatre enfants ont été retrouvés, ensevelis sous la terrasse.
Aujourd’hui, et bien qu’onze ans se soient écoulés depuis la tuerie, Xavier Dupont de Ligonnès demeure introuvable. Mais l’enquête se poursuit, dans l’ombre. Est-il vivant ? Et si oui, où se cache-t-il ?
Dans ce dossier épineux et énigmatique, les fausses pistes s’enchaînent depuis le départ.
Dans la région où le disparu a été aperçu pour la dernière fois, les fouilles ont pourtant été nombreuses : cimetières, monastères et grottes ont été passés au peigne fin, sans succès.
Mais le plus gros flop de l’enquête reste l’arrestation, en septembre 2019, d’un homme à Glasgow, en Ecosse : selon les enquêteurs, il s’agit bel et bien du fugitif « le plus recherché de France », et il aurait refait sa vie sur place. Sauf qu’il n’en est rien. Le pauvre homme, Guy Joao, est rapidement disculpé. Il a été victime d’une dénonciation calomnieuse.
Affaire Dupont de Ligonnès : bientôt le dénouement ?
Depuis cette bévue qui a fait grand bruit, les enquêteurs travaillent dans l’ombre pour retrouver Xavier Dupont de Ligonnès. Et s’ils s’apprêtaient vraiment à mettre la main sur le disparu ?
L’ami d’enfance du suspect, Bruno de Stabenrath, que nous avions déjà interviewé longuement sur l’affaire, nous a confié qu’il existerait en tout cas, une piste troublante sur laquelle la justice pourrait bientôt décider de se pencher. Le disparu aurait en effet été vu, en 2015, à San Francisco, par l’une de ses anciennes connaissances. Selon Bruno de Stabenrath, « c’est du sérieux ».