Affaire Daval : la théorie de la mère de Jonathann sur les jouets coquins disparusabacapress
Martine Henry, la mère de Jonathann Daval, condamné en 2021 pour le meurtre de sa femme Alexia à Gray-la-Ville (Haute-Saône), se confie pour la première fois dans un livre, « Moi, maman de Jonathann » (éd. Michalon). Celle qui n'a cessé de soutenir son fils, malgré son crime, est notamment revenue sur l'étrange cambriolage au domicile du couple, des mois après la tragique disparition d'Alexia et la mise en examen de son époux. Parmi les objets dérobés, il y avait deux jouets érotiques.

5 mars 2019. Alors que Jonathann Daval dort en prison, mis en examen pour le meurtre de sa femme Alexia en octobre 2017, la maison du couple à Gray-la-Ville (Haute-Saône) est victime d’un cambriolage. Une perquisition devait avoir lieu sur place, quelques jours plus tard.

Les objets volés sont de nature curieuse : manquent à l’appel, notamment, l’alliance d’Alexia, l’album de mariage du couple, et deux sex-toys appartenant, selon les dires de Jonathann, à la jeune-femme : un « rose classique » et des boules de geisha argentées.

Dans son livre, Moi, maman de Jonathan, paru le 17 novembre aux éditions Michalon, Martine Henry, la mère de Jonathann, condamné en 2021 à 25 ans de réclusion criminelle pour le féminicide, s’est confiée sur cet étrange butin.

« À qui profite le cambriolage de la maison de Jonathann et Alexia (...) ? Le moins que l'on puisse dire est que les objets subtilisés sont étrangement ciblés. : outre les sex-toys appartenant à Alexia - l'un est décrit comme 'rose classique', le deuxième comme 'des boules de geisha argentées', l'alliance d'Alexia, gravée du signe de l'infini et de l'inscription 'Avec toi pour la vie', un album de mariage et un caméscope contenant des vidéos du couple. En revanche, ni les trois bijoux de valeur dans la salle de bains, ni la télé, ni les grands crus n'ont semblé intéresser les cambrioleurs », écrit la mère de famille.

Les jouets dérobés pour préserver l’image d’Alexia ?

Elle poursuit : « A-t-on voulu préserver la mémoire de la victime ? Moi, ce que j'en dis, c'est que c'est vraiment bizarre... »

Martine Henry rappelle aussi que la date de la perquisition, qui devait survenir quelques jours plus tard, n’était connue à l’époque que des parties civiles (la famille d’Alexia).

Sa théorie : peut-être auraient-ils été dérobés pour « adoucir » l’image de la victime, que Jonathann décrivait comme « autoritaire et colérique »...

Jusqu’ici, ces jouets coquins semblaient plutôt éclairer le mobile du mari. En effet, Jonathann Daval souffrait visiblement de troubles érectiles, et il aurait pu se trouver vexé qu’Alexia trouve son plaisir « ailleurs ». Le soir du meurtre, c’est même l’attitude de sa femme qui aurait fait « vriller » le trentenaire. Devant son incapacité à entamer une relation sexuelle, elle lui aurait lancé : « tu n’es pas un homme ».