En liberté, le « cannibale des Pyrénées » s’attaque à une septuagénaire
Hospitalisé depuis 2013 après avoir tué un homme de 90 ans et avoir mangé son coeur, Jérémy Rimbaud s'est échappé d'une structure psychiatrique le 19 janvier. Il a alors attaqué une septuagénaire, qu'il a violemment frappée avec un bâton.

La peur de sa vie. Une septuagénaire a été agressée en pleine rue, à Toulouse (Haute-Garonne) par un homme échappé d’un hôpital psychiatrique. Surnommé le « cannibale des Pyrénées », il avait été hospitalisé après avoir tué un homme de 90 ans en 2013, dont il avait ensuite mangé le cœur et la langue. A l’époque, il disait « avoir reçu des ordres par des voix » pour justifier son crime.

Pensionnaire pour un temps de l’hôpital Marchant de Toulouse, Jérémy Rimbaud s’est échappé mercredi 19 janvier, explique franceinfo. Sur sa route, dans une rue passante de la ville Rose, il croise une femme de 72 ans promenant son chien. Il la frappe à la tête avec un bâton en bois et est maîtrisé par des passants, qui parviennent à mettre fin à cette agression, notamment grâce à une arme factice. Interpellé par les policiers, il ne montre aucune résistance.

Il a profité d'un moment d'inattention du personnel soignant

Comment cet homme, récidiviste, s’est-il retrouvé en pleine rue de Toulouse ? Jérémy Rimbaud avait été déclaré pénalement irresponsable après le meurtre de 2013 et admis dans une structure de Gironde. « Transféré récemment pour un bref séjour à l’hôpital Marchant de Toulouse, il a profité d’un moment d’inattention du personnel soignant pour s’échapper », précise franceinfo. Ancien militaire, désormais âgé de 34 ans, il a notamment participé à plusieurs missions en Afghanistan au début des années 2010. Lors d’une évaluation psychologique, un syndrome de stress post-traumatique lui a été diagnostiqué.

Interrogée par La Dépêche, la septuagénaire décrit son agression : « Il était là pour me tuer. Il ne disait rien. Il frappait continuellement. J’ai mis mes bras sur ma tête pour me protéger ». Souffrant de diverses fractures, notamment aux bras, la victime est « très fatiguée » et reste traumatisée de cette agression.