Reconnaître un psychopathe : voici les 4 signes à repérer Istock
Sauriez-vous reconnaître un vrai psychopathe ? Alors que le terme est souvent associé aux criminels, il n'existe pas de lien entre les deux. Certains indices, par contre, ne trompent pas.

Un terme souvent mal utilisé. Par définition, la psychopathie est un trouble de la personnalité qui, comme l’explique un article du site Cairn, est « caractérisé par des désordres émotionnels et des comportements antisociaux ». Il ne s’agit pas d’une maladie mentale car la rationalité de la personne n’est pas affectée et elle a conscience de ses actions. Si on qualifie parfois un criminel de « psychopathe », c’est en réalité un abus de langage car tous les criminels ne sont pas des psychopathes et tous les psychopathes ne sont pas des criminels.

Psychopathe : des anomalies cérébrales plutôt qu'un traumatisme

Selon Business Insider, une conférence donnée récemment aux Etats-Unis, par la professeur de psychologie et neuroscientifique Abigail Marsh, a permis d’identifier plusieurs traits communs à l’ensemble des psychopathes. Alors que certains ont tendance à lier psychopathie à traumatisme de l’enfance, son origine se trouverait en réalité dans le développement du cerveau. « Nous savons que la gravité de ces traits est liée à des anomalies cérébrales caractéristiques qui semblent commencer tôt dans l’enfance et progresser ensuite », a-t-elle précisé, citée par le site.
Tous les psychopathes possèdent quatre caractéristiques, que voici :

  • Absence de pitié : « Lorsqu’un proche de psychopathe se sent triste ou craintif, il ne peut pas comprendre cette émotion, car c’est quelque chose qu’il ne ressent pas lui-même », explique Abigail Marsh, citée par Business Insider.
  • Absence de remords : lorsqu’elles font du mal à quelqu’un, les personnes atteintes de psychopathie n’éprouvent pas ou très peu de remords.
  • Incapacité d’aimer : « Ils ne ressentent pas de liens étroits et affectueux avec des personnes de la même manière que les autres »
  • Rester insensible à l’idée d’avoir mal : « Elles sont vraiment insensibles à la possibilité d’un préjudice futur ». Selon Abigail Marsh, la menace de la prison ou de la désapprobation n’empêchera pas un psychopathe de faire ce dont il a envie.