Tueurs en série : pourquoi leur nom de famille est-il souvent un prénom ?AFP
Guy Georges, Emile Louis, Patrick Henri... Pourquoi tant de tueurs en série français ont-ils un prénom en guise de nom de famille ? Y a-t-il un point commun ? Christophe Hondelatte répond à ce mystère.

Un prénom en guise de nom de famille, ça n’est pas rare. Les patronymes les plus fréquents en France sont souvent des prénoms et vous avez sûrement déjà croisé la route d’un Martin, d’un Bernard, d’un Thomas ou d’un Richard. Ce qui est plus étonnant, par contre, c’est que de nombreux tueurs en série semblent porter un prénom en guise de nom de famille : on pense par exemple à Guy Georges, Patrick Henri ou encore Emile Louis. Faut-il voir un lien entre ces différents hommes ? S’agit-il simplement d’un hasard ou y a-t-il une explication plus profonde ?

La « malédiction » du double prénom ?

On pensait que ces questions resteraient sans réponse, mais une explication vient d’être donnée.
Interrogé à ce sujet dans l’émission Quotidien, le journaliste Christophe Hondelatte – grand spécialiste des faits divers – a donné sa réponse. Auprès de Yann Barthès et son équipe, il a précisé que « c’est un sujet pas drôle », car « la plupart de ces gens-là sont des enfants de la DDASS… Et ont donc été appelés en général par leur deuxième prénom ». Celui qui anime Hondelatte raconte sur Europe 1 a ensuite pris l’exemple de Guy Georges : « Il s’appelait Guy Rampillon quand il a été abandonné par sa mère et une fois l’abandon reconnu par la DDASS, on prend son deuxième prénom Georges et on l’appelle Guy Georges ».

Il n’y a bien sûr aucun lien à tirer entre un patronyme et le passage à l’acte, puisque de nombreux tueurs ont des noms de famille qui ne sont pas un prénom. Sur Internet, de nombreux internautes qui se posent la question depuis longtemps vont même jusqu’à évoquer la « malédiction » du double prénom…